En 1999 j'ai fait un sevrage, d'abord en hôpital puis dans un centre de cures spécialisé pendant plusieurs semaines.
A l'hôpital, ils m'ont fait passer de 40 mg à zéro en 8 jours, dés le troisième jour j'étais en manque et ça n'a fait qu'empirer.
J'y suis resté plus de 10 jours, errant la nuit comme un fantôme pour fumer une cigarette dans un local fumeur craignos, fait pour 2-3 fumeurs et malodorant.
Je dormais 2 a 4 heures par nuit, impossible de mettre la TV pour ne pas déranger les autres patients, résultat: ce n'était pas le pied.
Par contre dans le lieu de cure qui s'appelait à l'époque "la Quetsche", j'ai eu un bon séjour, les autres curistes m'aimaient bien et me considéraient beaucoup. Pour eux, j'étais le mec "intelligent" et qui percutait vite, le staff des infirmiers m'appréciait aussi, réellement une bonne expérience. Par contre à la sortie je me suis retrouvé dans mon appart bordélique tout seul et j'ai craqué rapidement.
C'est à ce moment là que j'ai commencé à aller au Cedat et qu'ils m'ont pris en charge pour la métha.
Par la suite j'ai fait d'autres cures pour l'alcool, mais je n'ai pas recommencé pour la métha, de 40 mg à 0 en 8 jours puis tenir plusieurs semaines (presque deux mois) avant de pouvoir enfin dormir 6 ou 7 heures, trop dur. Maintenant je préfère faire un sevrage progressif. C'est nettement moins difficile bien que plus long.
Esteban
Chronique de soufre 1
(ce qui est écrit ici est fictif et la ressemblance avec des faits et personnages réels ne peut qu'être fortuite ou hasardeuse)
peut-être Esteban souhaitera-t-il continuer sa participation, c'est pourquoi j'ai accolé un (1) au titre de cette note
de fleurdatlas le 2012-03-28 à 04h08
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